India Mahdavi / Architecte et designer

Au cœur de Paris, entre son appartement et son studio de design et d’architecture, à quelques pas, rue Las Cases, India Mahdavi œuvre à ses projets et télétravaille avec son équipe. Alors que la création continue à rythmer son quotidien, elle raconte les objets qui l’entourent.

Self Portrait. Nous demandons à des pros du monde de l’art de vivre, de la culture et de la communication de se raconter en six images. Munis de leur smartphone ils se prennent au jeu et nous font découvrir les petits riens qui les font vibrer. Bienvenue dans leur jardin secret.

Un coup de cœur
« Mon échiquier Bishop, édité en deux exemplaires à l’occasion de l’exposition « My name is Bishop » à la Galerie Pierre Bergé à Bruxelles en 2009 — exposition qui mettait en scène mon tabouret Bishop sous toutes ses formes — 
Il représente un exemple pour l’après Coronavirus — un objet unique fabriqué en France, par des artisans   — une alliance de 2 savoir-faire - l’ébénisterie et la céramique —  ».

Un objet futile
« Des fleurs — que j’ai reçues pour mon anniversaire — à la fois futiles et tellement essentielles en cette période de confinement, les recevoir a été mon plus beau cadeau — ».

Un objet utile
« Mon caddie Or, dessiné pour ma première collaboration avec Monoprix en 2017, ne m’a jamais été aussi utile que depuis le confinement — je m’en sers quasiment tous les jours - et j’attends impatiemment la sortie de ma deuxième collaboration le 12 juin prochain—  avec un autre caddie surprenant – ».

Un porte bonheur
« Ce point d’interrogation en laiton que j’ai acheté chez un antiquaire à Los Angeles me rappelle sans cesse que le questionnement est la base de la réflexion — Qu’aurai-je envie de continuer à faire après le confinement ? Qu’aurai-je envie d’arrêter ? ».

Un souvenir
« Mon ami Bug’s, le héros de mon enfance — acheté au Marché Serpette un dimanche de pluie — Depuis il trône dans ma chambre et son regard m’attendrit — ».